lundi 25 juillet 2011

L'ultime colline


Elle aura la forme d'une vague.
Parce que rien ne retient celui qui a largué les amares. Dans les tavernes du port on ignore son âge, son rêve, ce qu'il fait.

Le monde nucléarisé ne l'est pas que par les bombes ou les centrales. Il l'est aussi par la destruction totale du lien. Effet collatéral dira-t-on. Non effet direct. De la "créature" face à un dieu tout puissant à l'oubli des liens réels il n'y a que le pas de la modernité et celui de la technologie.
La connection à "face de bouc" remplace la prière devant un ciel vide mais l'effet est le même.

Le plus beau des cadeaux que l'on puisse faire à un homme qui franchi le demi siècle c'est bien de l'oublier. Il n'en sera que plus déterminé et il voyagera bien plus léger pour la dernière étape.

Non, vraiment. Je ne reviendrai pas en arrière.

3 commentaires:

  1. Bienheureuses les sirènes qui chercheront à envouter le marin d'Elendil...
    Et une femme dans un port aimera l'océan si c'est sur l'océan que vit l'homme qu'elle aime.

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  2. Si l'amour est comme un étang enfermé dans ses limites, le vent s'étiole; mais si l'amour est comme l'océan alors le bateau devient comme l'élémentaire: furie et calme en une seule vague.

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  3. S'il est enfermé dans des limites, alors ce n'est pas l'amour... La peur peut-être, ou le manque, le besoin ou même la soif de pouvoir qui tentent de se déguiser?
    L'amour est tellement vaste qu'on ne peut que se laisser traverser.

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